Billets qui ont 'Potter, Harry' comme nom propre.

Harry Potter en grec

— Non mais, "echo", c'est avoir, dans le sens de posséder, tenir dans les mains. C'est pour ça que le début d'Harry Potter en grec, «les Dursleys avaient des voisins», traduit par "echo",… ça fait pas sérieux.




(Note pour moi-même : me procurer Harry Potter en grec pour relever la phrase exacte que la prof connaissait par cœur.)

Paradoxe temporel

J'ai quelque chose à faire pour le 10 janvier.
Je n'ai pas commencé, ou pas vraiment, même si j'y pense depuis les vacances de Noël.
Je sais que ce sera fait.
Je suis tellement persuadée que ce sera fait qu'il en devient inutile de s'y mettre, puisque cela sera fait.

Cela ressemble à Harry Potter 3, quand il explique que s'il a été capable de produire un patronus, c'est parce qu'il s'était vu produire un patronus et donc se savait capable d'en produire un: Harry produit un patronus à un instant t parce qu'il s'est vu produire ce patronus pendant qu'il s'observait à partir d'une boucle parallèle du temps?

Sauf que chez moi cela produit un effet inverse: Harry a pu produire son patronus, moi je ne me mets pas au travail.



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Six ans plus tard, janvier 2018, j'explique : il s'agissait du premier contrôle de connaissance de toutes les années à venir dans mon cursus de théologie. En l'occurence il s'agissait d'un oral d'histoire. Nous devions choisir un sujet qui couvrait la période du catholicisme de Luther à la Révolution. En songeant à certaines allusions lues dans L'autorité contre les lumières, j'avais choisi comme sujet "le gallicanisme". J'avais commandé un livre de Martimort, Le gallicanisme de Bossuet, que je n'ai pas pris le temps de lire (un livre magnifiquement relié sans doute dans un atelier tenu par des religieuses). J'ai saboté ma préparation d'oral. Je ne savais plus du tout travailler, m'imposer des horaires, avoir une idée de la forme, de la composition, à atteindre. Ces six ans de théologie (vus de janvier 2018) m'auront servi au moins à cela : apprendre à me mettre à travailler à temps pour rendre compte à des maîtres sérieux (par opposition à pipoter au dernier moment face à des dirigeants incompétents).

Harry Potter

Premier film vu à Stockholm en novembre 2001, dernier film aujourd'hui.

La première fois que j'ai rencontré RC en chair et en os, j'avais l'ordre du Phénix dans mon cartable, il était sorti deux jours plus tôt (juin 2003).

Le suivant reste associé à un été très froid (et une espèce de châle avec manches acheté sur internet, bien chaud (désormais à la mode, six ans après)), et à la coïncidence entre l'attentat de Londres et le début du livre (Le prince de sang mêlé, juillet 2005, un été très gris, très triste).

Et le dernier au retour de C. d'un stage de planeur. Il avait acheté Le maître de Plieux à Brive-la-Gaillarde... Je lisais Les Reliques de la mort en attendant le train, ce qui explique peut-être que j'étais un peu déconnectée du réel.

Fini.

Onze ans

Onze ans, c'est un peu triste. On n'a pas reçu de lettre de Poudlard, on appartient définitivement aux Moldus.


Trouvé sur le trottoir un stylet de Nintendo DS, petit drame; mais je n'ai aucun moyen de le rendre à son propriétaire.

Harry Potter VI

Moins pire que le 5, mais définitivement pour des gens qui connaissent le livre, il manque trop de détails. Un peu déçue (mais je ne me faisais pas beaucoup d'illusions) que toute la partie sur les parents de Tom Riddle ait été escamotée: très beau passage du livre, évoquant Le Domaine d'Arnheim.

«J'avais un poisson rouge, il s'appelait Francis.»
«Life goes on, then... *pouf* ».

Rogue a les cheveux propres, Draco Malfoy a beaucoup grandi et joue un beau personnage torturé.

Le parti pris sur les couleurs est étonnant, l'ensemble est très stylisé. Trop de gros plans sur les personnages, ça finit par être fatigant. Cela ne ressemble pas vraiment à un film, c'est presque un carnet de dessins.

J'y vais pour voir les acteurs: c'est étonnant de voir grandir des enfants devant les caméras.

Tonalités

Vendredi : passé chez W.W. Smith acheter Teenvogue pour elle, bien sûr. (Trop tôt, le numéro n'est pas encore sorti en France). Erré à l'étage avec toujours le même pincement au c?ur de se rappeler soudain qu'il n'y aura plus de nouveau Harry Potter. J'essaie de me souvenir de l'époque où ce conte n'existait pas, c'est un peu comme imaginer la vie sans internet. Certaines choses paraissent avoir toujours existé dès qu'elles apparaissent.
Acheté le dernier Reginald Hill en me jurant de finir d'abord mon policier germano-turc (pour l'instant, je tiens).

Samedi : déjà trop loin, je ne sais plus. Rangement, rangement rangement. Sans doute les seuls à sortir un week-end de soldes pour ne revenir qu'avec des articles non soldés. Glace aux noix de macadamia. Crise. Je n'irai pas chez F. ce soir. (Un jour tout cela finira mal, je suis fatiguée. C?ur froid, dirait RC.)

Dimanche : dormi. Pas assez, mais dormi, enfin.

Lundi : parce que je dors debout je lis debout, pour ne pas m'endormir. C'est logique, ça?

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